Yvonne Bénédicte Brosse

 
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Ma très chère Maman naît le 12 octobre 1911 à Chazelles-sur-Lyon dans la Loire.

Elle est la fille de Jean Baptiste Brosse et de Louise Reine Marie Vivier.

Elle arrive en 3ème position derrière Albert Jean né en 1905 et Claudius né en 1909.

La famille réside rue de Pinay puis rue Eugène Provost à Chazelles-sur-Lyon. Son père est employé puis gardien de l’usine Provost.

En juin 1914, naît sa petite-sœur Marie Louise et en août 1914, son père est mobilisé.

Maman apprend la couture et devient modiste.

En mars 1935, elle épouse Papa, Jean Antoine Grange, à Chazelles-sur-Lyon. Ils résident rue de Lyon au n° 45.

En octobre 1936, maman accouche de ma 1ère sœur : Renée puis 2 ans plus tard d’André en juillet 1938.

Son père, Jean Baptiste Brosse,  meurt en 1940.

Pendant la guerre, mon 2ème frère Georges voit le jour en janvier 1942, suivi 18 mois plus tard, de ma 2ème sœur Monique en juillet 1943. Maman nous racontait : pendant la guerre, pour trouver de quoi se nourrir, elle parcourait à pied des kilomètres pour aller dans des fermes et allaitait mon frère sur le bord de la route.

En 1949, mes parents prennent leurs premières vacances : ils partent à Sainte-Maxime avec le frère de Maman, Claudius et sa famille.

En août 1951, ma 3ème sœur Marie-Françoise vient enrichir la famille.

En 1952, mes parents décident de déménager. Ils rachètent à un client de Papa, une chapellerie à Noyon dans l’Oise. Ma mère, de ce fait, devient commerçante et assure en même temps son rôle de maman pour nous 6.

En juin 1954, je complète la famille. Je serai le 6ème enfant et la benjamine.

En février 1958, ma sœur aînée Renée se marie avec Michel Bertrand à Noyon.

Vers 1959, mon frère André, dit Dédé, fait son service militaire et est envoyé en Algérie pendant environ 2 ans. Durant cette période, Maman écoutait à la radio les informations régulièrement et il fallait se taire (j’étais pressée de voir la fin de cette guerre pour qu’il n’y ait plus à écouter ces infos…).

Dans les années 60, les ventes de chapeaux descendent en flèche et la boutique est transformée en chemiserie. On y vend chemises, pulls, polos et accessoires pour hommes. Les chapeaux, casquettes, foulards, etc… continuent cependant d’y être vendus. On vend aussi les képis pour les policiers, les décorations…

Une anecdote à ce sujet : un policier vient au magasin pour changer son képi et dit à ma mère de raisonner mon frère Georges, alias « Jojo », qui faisait le tour des boulevards à vive allure avec la voiture de mon Père, et ma Mère lui répond : « Vous avez raison surtout qu’il n’a pas encore son permis… ».

En septembre 1962, sa fille, ma sœur, Monique entre au couvent des Franciscaines Réparatrices de Jésus hostie à Paris.

En juillet 1964, son fils André se marie avec Arlette Permingeat à La Clastre dans la Drôme.

Mon oncle, Claudius (dit Tonton Lulu) meurt d’une crise cardiaque en juin1965.

En juillet 1965, mon frère Georges se marie avec Evelyne Bonnet à Muirancourt (Oise).

L’année 1966 est marquée par plusieurs événements :

. En janvier 1966, mes parents deviennent grands-parents pour la 1ère fois avec la naissance de Sylvie, fille de Jojo et d’Evelyne puis en mai de Fabienne, fille de Dédé et d’Arlette.

. En se rendant à une cérémonie de remise de médaille, mes parents sont victimes d’un accident de la route vers Orléans ; Maman a une fracture du bras et va porter un appareil volumineux pendant 3 mois.

. En mai a lieu à Noyon le « bouquet provincial » fête organisée tous les 20 ans dans la ville. Les rues sont décorées et chaque rue a sa fleur. La nôtre, place Cordouen, est l’hortensia. Nous passons nos soirées à confectionner des centaines d’hortensias en papier crépon.

En juillet 1967 naît Frédéric, son 1er petit-fils, frère de Sylvie.

Sa mère, ma grand-mère, meurt en août 1967 à Chazelles-sur-Lyon chez son fils Albert à l’âge de 88 ans.

Mon oncle, son frère aîné, Albert décède à peine 1 an plus tard en mai 1968. (Pour les obsèques de ce dernier, au moment des événements de 68, c’était la grève générale, il n’y avait plus d’essence ni de train pour se rendre à Chazelles-sur-Lyon. Mes parents sont partis avec le coffre rempli de jerricans d’essence fournis par Michel, mon beau-frère, qui travaillait dans les travaux publics et qui avait pu s’en procurer).

En décembre 1969, Emmanuelle, fille de Jojo et d’Evelyne, vient au monde. C’est son 4ème petit-enfant.

En juillet 1972, Jean-Christophe son 5ème petit-enfant voit le jour, il est le fils très attendu de Renée et de Michel.

Ma sœur Marie-Françoise épouse Jean-Marie Malinowski à Noyon en juillet 1974.

En 1975, naît Jérôme, son 6ème petit-enfant, fils d’André et d’Arlette.

A plus de 65 ans, fatiguée, elle doit prendre sa retraite et la boutique est revendue en 1977.

C’est à cette époque qu’ils déménagent à Compiègne, rue de la résistance.

En septembre 1977, Marie-Françoise et Jean-Marie ont un fils Nicolas qui naît à Rennes.

Je clôture la série des mariages de ses enfants avec le mien en décembre 1978 à Compiègne avec Gilbert Agostini.

En 1980, naît Sophie en avril, fille de Marie-Françoise et de Jean-Marie puis en mai, avec Gilbert nous sommes les heureux parents de Caroline, sa dernière petite-fille.

Mon père décède le 16 février 1987 à l’hôpital de Compiègne.

Atteinte de la maladie de Parkinson, Maman fait un AVC en décembre 1990 et décède le 6 novembre 1991 à Compiègne.

Pour récapituler : mes parents ont eu 9 petits-enfants : Sylvie et Fabienne (1966), Frédéric (1967), Emmanuelle (1969), Jean-Christophe (1972), Jérôme (1975), Nicolas (1977), Sophie et Caroline (1980).

Depuis 18 arrière-petits-enfants sont nés : Rémi, Gwenaëlle, Elsa, Maxime, Sarah, Margaux, Mathis, Grégoire, Emile, Justine, Augustin, Soléane, Domitille, Alana, Lucien, Bérénice, Rose et Léon.